Voici, comme promis, le poème du mois choisi dans un livre du grand poète américain Walt Withman (clic)
Chant de la grande route
A pied et le cœur léger, je pars sur la grand-route,
Bien portant, libre, le monde devant moi,
Le long chemin brun devant moi conduit
Partout où je voudrai.
Désormais je ne fais plus appel à la chance,
C’est moi-même qui suis la chance,
Désormais je ne pleurniche plus, je ne diffère plus,
Je n’ai besoin de rien,
J’en ai fini avec les malaises des gens casaniers,
Avec les bibliothèques, les critiques et les plaintes,
Vigoureux et content, j’arpente la grand-route.
La terre – je n’en demande pas plus
Je ne demande pas que les constellations
Soient plus proches,
Je sais qu’elles sont très bien là
Où elles sont,
Je sais qu’elles suffisent à ceux
Qui les habitent (…)
N’oublions pas notre jeune public… voici un poème de Susie Morgenstern tiré de « les potins du potager » (clic)
Elle tache, elle gave
La maudite betterave
« Bortsch » dans la marmite
Et vite, on se quitte !
Cette soupe de grand-mère
A l’odeur de l’enfer
Enflée, charnue, cette racine
Rouge sang, rouge noir, crapaudine
Cela dit, selon les derniers sondages
50% des gens aiment cette sauvage
Ce qui prouve qu’il faut de tout
Pour faire un monde de fous comme nous