Attention passage de rennes à la Biblio !

 

Cet hiver, nous avons donné carte blanche à une de nos lectrices, l’illustratrice Malo pour décorer le comptoir de la section jeunesse.

Venez à la rencontre de ce sympathique troupeau de rennes et voyez comment ils passent joyeusement l’hiver.

Pour découvrir l’univers de Malo, c’est ici (clic)

Et aussi sur Instagram malo_pieds et sur Face book malo.pieds.illus

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Mention spéciale jeune auteur : Rafaël-Isaïa Greco

J’adore lire des BD, jouer aux LEGO et parfois lire des romans et des petits livres. J’aime la nature et les petits rongeurs et j’ai une petite sœur.

Je n’aime pas trop écrire mais j’adore inventer des histoires. Ma maman m’a parlé du concours.  Au début je n’avais pas d’idée puis j’ai vu mon LEGO hippogriffe. Et alors j’ai eu l’idée de faire un personnage hippogriffe et de faire que les coronavirus sont des personnages méchants. J’avais envie que l’histoire ne soit pas complètement dans le réel mais aussi dans l’imaginaire.

Plus tard, j’ai envie d’avoir des enfants et de les emmener dans l’espace ou de devenir explorateur ou scientifique mais c’est risqué alors peut-être faire des BD! J’ai 9 ans. Mais quand j’ai écrit ce texte, j’avais 8 ans. Je suis né le 9 août 2011.

 

Ecoutez la nouvelle « L’hippogriffe et le coronavirus » lue par Louise Manteau et Frédéric Lubansu :…

Prix jeunesse : Adelchi Ghezzi

PRIX DE L’ECHEVINAT DE L’ENSEIGNEMENT

Je m’appelle Adelchi Ghezzi, j’ai seize ans, et je vis à Paris depuis mes cinq ans après avoir passé mes premières années à Rome. Ma mère écrivaine m’a transmis la passion de l’écriture et de l’observation (voire de la filature, si j’ose dire). Je consigne tous les jours dans des carnets variés ou sur mon téléphone des idées et des détails, sur les gens, une ruelle, ou le paysage.  L’idée originale pour Juste avant ses cendres a germé dans mon esprit le 1er août dernier. Je venais d’arriver chez mon père en Italie, et le démantèlement de la centrale nucléaire de Latina en banlieue romaine faisait la une des journaux. Un récit m’est alors apparu dans le train entre Rome et Civitavecchia, que j’ai immédiatement noté sur mon téléphone : « Dernière conférence – à bord d’un train pour Latina, je rencontre une physicienne nucléaire de génie (portée disparue) qui se rend à l’ex-centrale de la ville. Je l’accompagne, nous la contemplons ensemble et nous nous séparons » Deux semaines plus tard, j’ai découvert par hasard le concours de nouvelles de la Maison du Livre sur le thème de l’instant d’après. J’ai repris l’ébauche initiale du texte maintes et maintes fois, pour arriver enfin au récit de ce fatidique voyage en train du vingt-sept mars 2038, entre Rome et Civitavecchia.

 

Ecoutez la nouvelle « Juste avant ses cendres » lue par Louise Manteau et Frédéric Lubansu :

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Prix de la Maison du Livre : Sandy Pouvreau

PRIX DE L’ENGAGEMENT

Native de la Rochelle, j’ai quitté l’Atlantique pour Bruxelles il y a 20 ans. Educatrice spécialisée, j’ai exercé pendant une quinzaine d’années auprès d’un public d’enfants en situation de handicap. Aujourd’hui, je suis formatrice auprès d’étudiant.e.s qui désirent entrer dans cette profession. En pensant à mon rapport à l’écriture, je dirais qu’il est intimement lié à mon goût pour la lecture. J’aime plonger dans les ambiances lexicales, l’imaginaire, le fictionnel, les vécus. Ma nouvelle « En voie d’extinction » s’est construite assez naturellement lorsque j’ai lu la thématique du concours. Très vite des idées en rapport avec la situation que nous vivions et que je pouvais ressentir sont apparues : naufrage humain, perte de repères, solitude, détresse, invisibilité, voix réprimées. Le personnage de June incarne toutes ces fragilités générées et exacerbées par les tragédies humaines et sanitaires.

Finalement, « En voie d’extinction » aurait très bien pu s’intituler…… « En voix d’extinction ».

 

Ecoutez la nouvelle « En voie d’extinction » lue par Louise Manteau et Frédéric Lubansu :

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Prix de la Biblio : Charles Louis

 

Tout petit, Charles Louis a attrapé le virus de l’écriture. Une graphomanie intime, presque honteuse, dans une famille où les mots étaient le plus souvent dits haut et fort mais les émotions tues, les sentiments enfouis. Il a rencontré la poésie, le théâtre, et a vécu, un temps, l’aventure du métier de comédien. Chaque instant de pause dans ce monde ultra-rapide, hyper connecté, il le met à profit pour écrire des poèmes, des nouvelles.
Alors, le temps de ce premier confinement a été prolifique pour lui, en émotions, en textes, en histoires à imaginer et à raconter.
Alex the snake est né pendant cette période. Un homme laissé seul s’éveille aux émotions grâce à des mots, des pensées écrites qui sont glissées sous sa porte chaque jour. La chute semble douloureuse mais sur ce palier, Alex peut choisir le sens qu’il donnera à sa vie d’après.

Ce nouveau confinement permettra peut-être aux gens de faire le bon choix pour le deuxième essai d’un monde d’après.

 

 

 

Ecoutez la nouvelle « Alex the snake » lue par Louise Manteau et Frédéric Lubansu

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Grand prix du concours de nouvelles : Luc Lecerf

PRIX DE L’ECHEVINAT DE LA CULTURE

Ingénieur Aéronautique, et passionné de littérature, Luc Lecerf a 41 ans. Il habite près d’Aix-en-Provence, est marié et père de deux garçons de 1 an et 3 ans.

Très tôt, mon besoin d’écrire s’est exprimé à travers la rédaction de textes et de nouvelles.  Depuis 6 ans, je suis membre d’un atelier d’écriture très actif à Aix-en-Provence, Le Studio des Mots. Je participe régulièrement à des concours de nouvelles, avec plusieurs prix gagnés à Genève, Fréjus, et aujourd’hui chez vous. L’un de mes projets reste l’écriture d’un grand roman, actuellement en cours de rédaction. Je suis à la recherche d’une maison d’éditions, et preneur de tous les conseils des membres du jury pour en trouver une.

En écrivant « La longue nuit de Gao Ming », impossible de ne pas penser à la vie post-confinement, dans nos sociétés où chacun de nous est concerné. Ce phénomène a touché nos vies et nous touche encore. A la vue de l’écroulement des économies en Europe, là où la communication est plutôt transparente sur le sujet, j’ai voulu réfléchir au traitement de l’épidémie dans des pays moins démocratiques, qui refusent de voir leur économie s’écrouler. Les conséquences au niveau des populations m’intéressent. Des histoires d’hommes, de femmes, d’enfants, aux prises avec l’oppression de gouvernants prêts à tout pour sauver la toute-puissance de leur nation. Je ne cite jamais le pays où se déroule la nouvelle, foyer de l’épidémie, pays que je connais bien au demeurant, pour y avoir passé presqu’une année pour mon travail. Magnifique pays à la population si accueillante. J’ai pensé à eux en écrivant ce texte, pour traduire leurs souffrances au quotidien face au virus. Pour que l’on n’oublie personne. Surtout ceux dont la voix est un murmure.

Ecoutez la nouvelle « La longue nuit de Gao Ming » lue par Louise Manteau et Frédéric Lubansu :…

L’instant d’après : palmarès du concours de nouvelles

Hier soir, nous aurions dû fêter ensemble les lauréats du concours de nouvelles L’Instant d’après.  Les mesures sanitaires nous ont imposé d’annuler cette soirée, mais vous découvrirez bientôt les textes primés sur notre site.

Pas moins de 180 textes nous sont parvenus de toute la francophonie, ce qui représente un grand succès.

Marrainés par la romancière Barbara Abel, le jury des jeunes était composé de Gladys Cogolati, Christian Hublau, Saliha Kerkach et Amélie Schmitz, tandis celui des adultes était composé de Pierre Dejemeppe, Romain Detroy, France Fontaine, Pierre Lorquet et Juliette Roussel. Michel Bécart, Mathieu Bietlot et July Robert ont assuré le pré-jury, la gestion administrative étant prise en charge par Sophie Hupin et Catherine Lehon.
Le Premier prix, prix de l’Échevinat de la Culture d’un montant de 500 €, a été décerné à Luc Lecerf pour La longue nuit de Gao Ming.
Prix de la Biblio de St-Gilles, prix de la fiction (250 €) pour Alex the Snake de Charles Louis
Prix de la Maison du Livre, prix de l’engagement (250 €) pour En voie d’extinction de Sandy Pouvreau
Prix des jeunes, prix de l’Échevinat de l’Enseignement (250 €) pour Juste avant ses cendres de Adelchi Ghezzi
Une mention spéciale a été attribuée au plus jeune auteur du concours, Rafael-Isaïa Greco, né en 2011, pour son texte L’hippogriphe et le coronavirus.
Une mention spéciale a également été remise à la nouvelle Le blaireau et le cerisier de Jean-François Drut, en raison de ses qualités littéraires.

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