PRIX DE L’ECHEVINAT DE LA CULTURE
Ingénieur Aéronautique, et passionné de littérature, Luc Lecerf a 41 ans. Il habite près d’Aix-en-Provence, est marié et père de deux garçons de 1 an et 3 ans.
Très tôt, mon besoin d’écrire s’est exprimé à travers la rédaction de textes et de nouvelles. Depuis 6 ans, je suis membre d’un atelier d’écriture très actif à Aix-en-Provence, Le Studio des Mots. Je participe régulièrement à des concours de nouvelles, avec plusieurs prix gagnés à Genève, Fréjus, et aujourd’hui chez vous. L’un de mes projets reste l’écriture d’un grand roman, actuellement en cours de rédaction. Je suis à la recherche d’une maison d’éditions, et preneur de tous les conseils des membres du jury pour en trouver une.
En écrivant « La longue nuit de Gao Ming », impossible de ne pas penser à la vie post-confinement, dans nos sociétés où chacun de nous est concerné. Ce phénomène a touché nos vies et nous touche encore. A la vue de l’écroulement des économies en Europe, là où la communication est plutôt transparente sur le sujet, j’ai voulu réfléchir au traitement de l’épidémie dans des pays moins démocratiques, qui refusent de voir leur économie s’écrouler. Les conséquences au niveau des populations m’intéressent. Des histoires d’hommes, de femmes, d’enfants, aux prises avec l’oppression de gouvernants prêts à tout pour sauver la toute-puissance de leur nation. Je ne cite jamais le pays où se déroule la nouvelle, foyer de l’épidémie, pays que je connais bien au demeurant, pour y avoir passé presqu’une année pour mon travail. Magnifique pays à la population si accueillante. J’ai pensé à eux en écrivant ce texte, pour traduire leurs souffrances au quotidien face au virus. Pour que l’on n’oublie personne. Surtout ceux dont la voix est un murmure.
Ecoutez la nouvelle « La longue nuit de Gao Ming » lue par Louise Manteau et Frédéric Lubansu :…