La Culture a de la classe : 2e atelier pour le projet « Les expressions au pied de la lettre »

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Ce vendredi matin, les élèves de l’École du Parvis viennent à la Biblio pour le second atelier d’écriture avec l’animatrice Isabelle Colassin. On commence par un échauffement tout en respiration et sensations. On ferme les yeux et on imagine des odeurs, on bouge certaines parties du corps comme si on était une marionnette. L’exercice nous permet de se concentrer, d’expulser un éventuel trop-plein d’énergie et de se recentrer ensuite. Le corps s’échauffe pour accéder à une meilleure disponibilité de celui-ci, mais également de l’esprit. On est prêts pour la suite de la création de notre histoire !

Isabelle nous rappelle les personnages créés lors du premier atelier en utilisant les descriptions faites par les 4 groupes d’enfants. Elle nous lit également le premier jet de l’histoire compilant ces descriptions et des bouts d’histoires proposées par les élèves quelques semaines plus tôt. Un fois remis dans le bain, les enfants sont à nouveau divisés en quatre groupes pour faire un travail d’intégration des expressions abordées en classe avec Laure ou lors des ateliers précédents : faire l’autruche, avoir la langue bien pendue, donner sa langue au chat,… Des livres sur les expressions (animalières, imagées,…) sont mis à disposition des groupes.

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Il est alors temps de faire une pause. Les enfants cassent la croûte et certains en profitent pour lire ou découvrir des livres de la Biblio.

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La seconde partie de l’atelier consiste à mettre en commun les quatre textes enrichis des expressions proposées par les enfants. On découvre avec bonne humeur des idées d’une drôlerie loufoque !

Puis, Isabelle propose un exercice d’improvisation à la classe. Les enfants s’isolent dans un coin de la bibliothèque, par deux ou trois, pour inventer et répéter une saynète basée sur un passage de leur histoire. Ils se prêtent tous au jeu et se lancent devant leurs camarades attentifs et réceptifs à l’humour se dégageant de leurs productions.

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Lisez aussi les articles postés par Laure, l’institutrice, sur le site de l’École du Parvis :

Quand l’ombre se fait histoire : suite des ateliers de théâtre d’ombres

C’est toujours avec beaucoup d’enthousiasme que les enfants de la classe de Patricia Simeone poursuivent le projet de « La culture a de la classe » financé et proposé par la COCOF.

Tout d’abord, les enfants ont repris les décors reproduits sur du papier noir et les ont découpés minutieusement. Les parties découpées à l’intérieur de la feuille noire laisseront passer la lumière. Ensuite, les enfants se sont occupés des personnages et ont posé des baguettes à leur dos sous la houlette de Fred Houtteman. Les futurs décors ont été collés sur les fenêtres et les enfants ont pu s’essayer à y faire évoluer leurs personnages.

Une fois les décors et les personnages choisis, Isabelle Colassin peut entrer en scène et aider les enfants à créer l’histoire. Chacun à leur tour, les enfants font des propositions. Parfois déçus, parfois très contents selon que leurs suggestions étaient retenus ou pas. Il y a avait beaucoup d’ambiance ce jour-là !

 

Les enfants ont parlé :

Sam a dit : « C’était gai de faire marcher mon loup et surtout de le faire sauter sur les toits de la ville »

Lika a dit : « Tous les personnages sont très beaux »

Bruno : « J’ai aimé donné vie à mes personnages »

Aaron a dit : « J’ai aimé que les enfants aient choisi ma proposition de fin de l’histoire »

Raïssa a dit : « Je n’ai pas aimé la création de l’histoire car toutes mes idées n’ont pas été retenues »

 

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Faire du bruit ?! Oh oui !

Le temps est à nouveau venu de se retrouver pour faire du bruit à la Biblio de Saint-Gilles !

L’équipe de la Biblio et du Centre de doc de Lezarts Urbains vous convie le vendredi 25 novembre de 17 à  22h pour fêter  comme il se doit la Nocturne des bibliothèques.

Après avoir ouvert les festivités avec la mise à disposition de jeux géants dès 17h, vous aurez la chance d’assister  à un extrait du spectacle « dérapages contrôlés », forme théâtrale hip-hop basée sur l’improvisation et interprétée par Maky et Dj Fabot.

Vers 19h, la fanfare Brussels Bayou Orchestra fera un maximum de bruit dans la Biblio et accompagnera en  musique l’ouverture du buffet et du bar.

Enfin, vers 20h, viendra le moment tant attendu pour cette Nocturne 2016 : l’inauguration de l’espace jeunes « L’Antre 2 » !

Cette inauguration sera suivie par une démonstration de scratch de Dj Fabot et une animation participative avec Maky.

La soirée se clôturera de manière festive, avec cocktail, blind-test et….ouverture du dance floor bien sûr !

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Quand l’ombre se fait histoire : un projet de La culture a de la classe initié par la COCOF

L’année scolaire démarre sur les chapeaux de roue pour les élèves de la classe d’adaptation au français de Patricia Simeone de l’Institut Saint-Jean Baptiste de la Salle. En effet, la bibliothèque a obtenu des subsides de la COCOF dans le cadre de « La culture a de la classe » pour développer un projet de création d’histoire de théâtre d’ombres soutenu en cela par les artistes Isabelle Colassin et Fred Houtteman.

la bibliothèque met à la disposition de ce projet une série de livres en noir et blanc les uns plus beaux que les autres.

Nous avons voulu intégrer les seniors de la Résidence Porte de Hal – Maison des aveugles situé dans notre quartier. Lors d’une première visite les enfants ont retrouvé des seniors qu’ils avaient déjà rencontré l’année passée.

Pendant le deuxième atelier qui s’est passé en classe, les enfants ont choisi des décors dans les livres qui leur étaient proposés : forêt, désert, arbres, cage d’oiseau… pour ensuite les décalquer et les colorier. Ils serviront de point de départ pour l’histoire qu’ils doivent créer.

 

 

 

 

 

 

Les enfants, les seniors et même l’institutrice ont parlé :

Sam a dit : J’ai aimé le spectacle et l’histoire de Fred et Isabelle.

Solange, la senior a dit :  Cela fait du bien d’être entourée d’enfants qui participent avec coeur

Antoine, le senior a dit : J’ai beaucoup aimé découvrir les livres de Antoine Guilloppé

Aaeon a dit : C’était chouette car personne n’a fait de bruit, tout le monde était concentré sur son dessin

Elene a dit : J’ai aimé dessiner une fille qui me ressemble, le soleil et les arbres

Patricia a dit : J’ai aimé les résultats très beaux et la concentration des enfants

 

A suivre, n’est-ce pas ?

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La Culture a de la classe : 1er atelier pour le projet « Les expressions au pied de la lettre »

* Dans le texte qui suit, il y a plusieurs expressions (imagées) de la langue française. Combien en trouvez-vous?

Ce vendredi 21 octobre, les élèves de la classe de Laure (École du Parvis) ont participé au premier atelier, animé par Isabelle. Le but de celui-ci était d’imaginer des personnages,comme point de départ à la création d’une histoire dans laquelle seront intégrées des expressions de la langue française à ne pas prendre au pied de la lettre. Ce n’est pas de la tarte mais tout le monde est gai comme un pinson.

Pour commencer la matinée, Isabelle a proposé aux enfants un échauffement qui consiste à retenir trois mouvements associés à trois mots différents. Ensuite, elle leur a demandé d’exécuter les mouvements correspondants aux mots qu’elle énonçait, en formant différentes combinaisons, de plus en plus rapidement. L’exercice demande de la concentration et une mémoire d’éléphant. Tout le monde s’exécute le plus sérieusement du monde, et quand l’un se trompe, il est éliminé, mais n’en fait pas tout un fromage !

L’exercice suivant permet à l’animatrice et aux bibliothécaires de se remémorer les prénoms des 13 élèves.

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Mais revenons à nos moutons, il est temps de passer à la partie créative ! Isabelle demande aux enfants d’associer des mots au thème « travail », thème sur lequel ils ont travaillé avec Laure, leur institutrice, tout au long de l’année scolaire précédente. Citons par exemple : « géométrie », « évaluation », « riche », « chouette », … Puis, l’animatrice recommence l’exercice en demandant cette fois des adjectifs, des matières ou des odeurs qui leur font penser au thème « travail ». Les enfants évoquent entre autres : « mine (de crayon) », « impossible », « papier », « café », et bien d’autres.

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Dans un second temps, il s’agit de proposer des associations entre les mots cités dans le but de créer des noms originaux de personnages, protagonistes de l’histoire. Une fois les combinaisons de mots proposés inscrits au tableau par Isabelle, les enfants ont procédé à un vote pour ne garder que quatre noms. Les plus loufoques ont été retenus !

Enfin, pour terminer l’atelier, la classe est divisée en quatre groupes d’enfants et un adulte. Ils disposent de 10 minutes pour faire une description précise d’un des quatre personnages : son apparence, âge, métier, passion, particularité, caractère,… Les adultes ne sont là que pour prendre des notes des idées et superviser le groupe.

Pendant que l’animatrice et l’institutrice débriefent sur la manière dont seront intégrées les expressions travaillées et choisies en classe dans l’histoire, les enfants sont invités à écouter une histoire kamishibaï racontée par une des bibliothécaires. Ils se serrent comme des sardines devant le butaï (petit théâtre en bois) et boivent les paroles d' »Ambre », la licorne.

Pour conclure la matinée, la parole est donnée aux enfants pour quelques commentaires. On retient entre autres :

  • « J’ai tout aimé : le vote, le travail en équipe et le kamishibaï » (Ali)
  • « C’était amusant, on a pu inventer une histoire » (Siméon)
  • « J’ai bien aimé imaginer des matières en rapport avec le travail » (Julia)
  • « Excellent ! On a travaillé en équipe pour décrire les personnages et on a pu regarder les livres » (Sebastian)
  • « J’ai aimé l’histoire de la licorne » (Ghayda)

Il est 12h20. Les enfants ont des grenouilles dans le ventre. Alors, ils enfilent leur veste et reprennent le chemin de l’école…

 

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Les expressions au pied de la lettre : un nouveau projet « La Culture a de la classe »

Cette année, dans le cadre de l’appel à projets « La Culture a de la classe », deux projets mis sur pied par la Biblio de Saint-Gilles ont été sélectionnés et subventionnés par la COCOF. L’un des deux, intitulé « Les expressions au pied de la lettre », vient tout juste de démarrer à la Biblio.

Le projet a été construit pour la classe de Laure Leider, institutrice de l’École du Parvis à Saint-Gilles.

Le premier atelier a été consacré à une présentation des 13 élèves de la classe, ainsi que de tous les intervenants du projet. Les enfants nous ont d’abord expliqué comment le sujet leur avait été présenté en classe. Ils citent un très grand nombre d’expressions qu’ils ont retenues : donner sa langue au chat, avoir la langue bien pendue, avoir la main verte…

isabelleDans un premier temps, c’est Isabelle Colassin, comédienne et philologue de formation, qui a proposé aux enfants une série d’exercices d’expression pour faire connaissance. Chaque enfant devait, par exemple, associer un geste ou un mouvement à son prénom et tous les autres l’imiter. Les plus timides se sont lâchés, les plus créatifs ont fait rire. Tout le monde a joué le jeu et a apprécié. Isabelle nous a ensuite présenté l’outil « kamishibaï » sur lequel nous travaillerons lors des cinq ateliers qu’elle animera, et, pour illustrer son propos, nous a raconté une histoire qu’elle a créée, appelée « Goutte d’Oh ». Les enfants découvrent avec émerveillement la petite mise en scène, le son et la lumière, le texte et les chansons de la comédienne. Ils ont ensuite pu dégager les différentes caractéristiques de la technique et particularités de la mise en scène.

 

DSCN2487Après une petite pause, c’est Anaïs Lambert, auteure et illustratrice, qui a introduit une partie du contenu de ses cinq prochains ateliers : la technique du monotype. Celle-ci est illustrée par son album, intitulé « Germaine aux oiseaux », qu’elle nous raconte avant d’en montrer les planches originales.

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Ensuite, c’est la technique du monotype qui est expliquée plus précisément, avec les outils nécessaires : une feuille de polyester pour encre, un rouleau encreur, un pot d’encre d’impression à l’eau, une feuille de papier et un crayon. Anaïs nous montre comment créer un dessin par impression et propose alors aux enfants de s’y essayer.

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C’est avec beaucoup d’entrain et de créativité que les enfants ont tâtonné, créé, recommencé jusqu’à réussir toutes les idées de dessins et d’écriture qui leur tenaient à cœur. Ils découvrent notamment le principe d’inversion et s’attellent très sérieusement à écrire des mots à l’envers pour qu’ils apparaissent dans le bon sens à l’impression.

Suite à une fin de matinée où ils peuvent choisir des livres à emprunter, on demande aux enfants de nous décrire ce premier atelier en une phrase ou un mot :

Siméon : « Très chouette », Khadija : « Bien », Julia : « J’ai a-d-o-r-é ! », Kenzo : « C’était super », Amin : « C’était fantastique », Mohammed : « On a fait du monotype », Aleksander : « C’était génial », Xavier : « C’était cool », Ali : « J’ai aimé faire les dessins et le monotype », Javier : « J’ai aimé le monotype », Ghayda : « J’ai aimé la magie de l’inversion », Sebastian : « Tout était excellent ». Laure, l’institutrice, quant à elle, a été très contente de découvrir la technique du kamishibaï afin de l’utiliser en classe par la suite.

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Bibliothèque vivante

INvitationSamedi 15 octobre de 14h30 à 18h

Une bibliothèque vivante, c’est comme une véritable bibliothèque où les livres ne sont pas en papier mais en chair et en os, et ils racontent leur histoire personnelle à partir d’un préjugé qu’ils ont vécu.

Il s’agit d’une initiative unique en  son genre qui, à travers le dialogue, vise à sensibiliser les personnes autour des discriminations et à déconstruire les stéréotypes qui souvent affectent le rapport à l’autre.

Venez emprunter un ou plusieurs livres vivants et écoutez leur histoire !

Cette animation vous est proposée dans le cadre de la Semaine européenne de la Démocratie locale.…

Histoires de bibliothèques par Antonio Moyano

Antonio MoyanoLecture des poèmes d’Antonio Moyano. 12 octobre à 20h

« Dans Histoires de bibliothèques je raconte ma vie avec les livres. Car j’ai une chance inouïe : je n’ai rien reçu en héritage. Sinon l’essentiel, quoi donc ? Un père, une mère, des souvenirs immatériels, une langue maternelle (l’espagnole) ensevelie/endormie/escamotée sous la langue dans laquelle je parle et j’écris : la langue française.
Histoires de bibliothèques sont aussi des exercices d’admiration, je raconte très matériellement comment certains livres ont atterri entre mes mains. Car comme disait Mohamed Choukri, l’auteur du Pain nu : « Je ne suis pas sûr d’aimer écrire mais par contre j’ai la totale certitude d’aimer LIRE. » »
Antonio Moyano

Cette soirée vous est proposée dans le cadre de la Fureur de Lire – Réservé aux adultes

En collaboration avec la Maison du Livre

Des livres adaptés aux enfants dyslexiques, mais pas seulement…

 

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La Biblio vous propose désormais une collection de livres adaptés aux enfants dyslexiques et lecteurs débutants. En effet, quelques éditeurs, encore trop peu nombreux à l’heure actuelle, se tournent enfin vers ce public qui ne trouve pas toujours sa place dans les bibliothèques. Or, l’Association européenne de dyslexie estime qu’environ 7 % de la population souffre de dyslexie. Elle se manifeste par un trouble de l’apprentissage de la lecture, avec des difficultés à identifier les lettres, les syllabes et les mots. Le lecteur s’épuise très rapidement…

Si elle est un dysfonctionnement cognitif, la dyslexie n’a aucun lien avec les capacités intellectuelles. Elle est reconnue par l’OMS comme un handicap. Handicap qui a la particularité d’être invisible.

Par ailleurs, les bibliothèques publiques, ayant pour mission de s’adresser à tous les publics, sont parfois démunies face aux apprenants de la langue française, qu’ils soient adultes ou enfants. On observe que les livres adaptés aux enfants dyslexiques offrent de nouveaux outils d’apprentissage pour ce public. Ces albums sont également adaptés aux lecteurs débutants.

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Ce pictogramme est collé sur la couverture des livres adaptés aux dyslexiques. Ces livres offrent un meilleur confort de lecture, une adaptation sur la forme mais également sur le fond. Les phrases sont courtes, la police de caractère grossie et adaptée, les espaces entre les mots sont plus importants. Certains éditeurs proposent également une présentation des personnages et des lieux en début d’histoire pour faciliter la compréhension du lecteur. Quant aux illustrations, elles sont souvent nombreuses et explicites.

On notera également que d’autres éditeurs équipent leurs albums d’un marque-page permettant d’isoler une seule ligne de texte, facilitant ainsi la lecture.

Pour connaître les titres présents dans nos collections en un seul clic, rendez-vous sur notre catalogue en ligne, où vous trouverez l’étagère virtuelle « Livres adaptés aux dyslexiques« , mais également une série de livres documentaires sur la dyslexie, dans les sections jeunesse et adultes.

 

Quelques sites intéressants sur le sujet :

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