Quand l’autisme devient le sujet d’un livre

L’autisme est régulièrement le sujet de récits de vie écrits parfois par des parents d’enfants autistes soit par les autistes eux-mêmes. Le livre présenté lors  de notre dernier club de lecture « Robinson » de Laurent Demoulin décrivait au jour le jour la vie de l’auteur père d’un garçon autiste.

Nous avons sélectionné différents titres disponibles à la biblio traitant de cette thématique.

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Jean-Louis Fournier est le père de deux garçons, Mathieu et Thomas qui sont autistes. L’auteur raconte avec beaucoup d’humour noir la joie de la naissance de ses fils ensuite l’horreur de la découverte de la maladie de ses enfants. L’auteur met beaucoup de distance et s’amuse des handicaps de ses fils ce qui a parfois choqué les lecteurs.

D’autres titres écrits par des parents qui vivent le même handicap :

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Un livre écrit à quatre mains, tour à tour par la mère et le fils :

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D’autres livres écrits, cette fois-ci, par des autistes :

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Vous pouvez découvrir la suite de notre sélection en suivant ce lien… Bonnes découvertes !

Thématique : autisme

 

Nous vous invitons d’ores et déjà le jeudi 16 mars à 18h à la rencontre de notre club de lecture qui s’associe au festival Passa Porta en vous présentant les livres de deux des auteurs invités : Patrick Deleck et Almudena Grandes.

Bienvenue à toutes et à tous !…

Je dis livres ! le club de lecture de votre bibliothèque

Le jeudi 15 décembre prochain à 18h, nous vous convions, comme il est de coutume, à notre club de lecture.

Marc a envie de nous faire découvrir Simon Leys. Cet écrivain et sinologue belge disparu depuis peu a été parmi les premiers à dénoncer la Révolution culturelle chinoise par ses livres dont : « Les habits neufs du président Mao ».

Nous vous proposerons de découvrir l’œuvre de ce grand écrivain à travers deux de ses livres :

 

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Il n’est pas nécessaire d’avoir lu ces livres pour participer à nos rencontres.

Bienvenue à toutes et à tous !…

En route avec Marcel Leroy

Je dis Livres !, notre club de lecture vous propose une rencontre avec Marcel Leroy, journaliste et auteur de « En route avec Wajdi »
Wajdi, c’est Wajdi Mouawad, auteur, cinéaste, metteur en scène libano-canadien qui a été associé à l’évènement culturel « Mons 2015 ». Il a suivi pendant 5 années, de 2011 à 2015 une cinquantaine de jeunes de Mons, Namur, Nantes, Montréal et L’Ile de la Réunion alors âgés de 15 ans et les a accompagnés vers leurs 20 ans. Ils ont accompli cinq voyages durant cinq étés pour explorer les verbes : lire, écrire, compter, parler et finalement penser.
Ce parcours initiatique a été raconté par Marcel Leroy dans un très beau livre « En route avec Wajdi ».
En route avec Wajdi

Livre disponible ? (clic)

Quand ? le jeudi 17 mars à 18h

Où : A la Biblio, Rue de Rome, 28

Entrée libre

Info / réservations : bibliothèque.1060@stgilles.irisnet.be – 02 / 543.12.33

Cette rencontre vous est proposée dans le cadre de la Langue française en fête

« Le mot le plus cher » à la bibliothèque communale de Saint-Gilles

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Notre club de lecture « au travail » !

La bibliothèque de Saint-Gilles propose à ses lecteurs un club de lecture un jeudi par mois à 18h. Celui-ci, nommé par ses participants, « Je dis livres » réunit en toute convivialité une douzaine de personnes autour d’un livre « coup de coeur » présenté par l’un de ses membres.

Hier soir, lors de notre réunion mensuelle, nous avons participé à l’appel fait par Carmelo Virone promoteur du projet « Le mot le plus cher » d’élire notre mot le plus précieux et de justifier notre choix.

Nous étions 9 à participer à cette animation, et voici les mots proposés :

connaissance, tolérance, cœur, démocratie, faire, lien, apocalypse, mésothèse (qui vient du grec mésos), et attitude

Aussi bien « connaissance », « démocratie », « cœur », « tolérance », « lien », « mésothèse » (qui signifie pour Aristote « juste milieu » cela renvoie à négociation, au compromis,…) et que « attitude » renvoient à des valeurs élémentaires véhiculées par tous les discours politiques et humanistes occidentaux. Ces mots appliqués aux domaines politique et public restent des mots s’ils ne sont pas suivis par des actes. « Je dis livres » a, donc, décidé de voter pour « faire ». Ce mot symbolise pour nous l’engagement dans une action : dire est facile, faire c’est agir et ne plus parler. Tous les autres mots sont des mots vides, des slogans car ils sont parfois juste dits et leur sens est différent selon l’époque, le pays, la personne qui les prononce. Ils ne valent que s’ils sont mis en pratique.

À ce mot, nous avons aimé lui accoler, « savoir » pour en faire « savoir-faire » qui est directement appliqué à un travail, un art, une technique et qu’il dépasse la connaissance théorique.

Une dernière explication pour « apocalypse » la lectrice qui l’a proposé le trouve tout simplement beau, le sens n’étant pas une préoccupation pour elle.

Vous êtes les bienvenus et nous vous invitons à nous rejoindre à nos prochaines rencontres de notre club de lecture le 26 mars à 18h où le livre de Jacques Semelin « J’arrive où je suis étranger » sera présenté par un duo de lecteurs.…

« Dans le silence du vent » de Louise Erdrich

Dans le silence du ventUne envie de lecture ??? Voici le livre coup de coeur qui a été présenté lors de notre  dernier club de lecture.

Louise Erdrich est une auteure américaine de mère indienne de la tribu Ojibwa. Elle a été élevée dans une réserve du Dakota où se situe le roman. Elle se bat pour transmettre la culture amérindienne qui est menacée et dénoncer l’injustice qui règne encore dans les réserves. Car ce que Toni Morrison a fait pour les Noirs, Louise Erdrich le fait aujourd’hui pour les Indiens.

C’est à la lecture d’un rapport d’Amnesty International datant de 1999 qui indique qu’une Indienne sur trois est violée au cours de sa vie et que la plupart de ces crimes restent impunis car leurs coupables sont des Blancs et ne peuvent pas de ce fait être jugés sur le territoire indien que Louise Erdrich décide de s’emparer du thème du viol pour en faire le sujet principal de son roman.

Nous sommes en 1988, Joe 13 ans, le narrateur de ce livre jardine avec son père, lorsque sa mère arrive, le visage tuméfiée, blessée à de nombreux endroits. Le père de Joe est le juge tribal de la réserve où ils vivent mais il n’a aucune compétence dès lors que c’est un Blanc qui a commis ce crime. En effet, la loi est très compliquée, le juge tribal a autorité sur le territoire de la réserve si et seulement si le crime est commis par un Indien. S’il s’agit d’un Blanc ses pouvoirs sont nuls et le coupable reste impuni.

Joe décide avec ses amis de mener l’enquête… Comment concilier le désir de justice de Joe et de sa famille et la limitation des pouvoirs qui créent une manière de non-droit ?

On est également bercé par les histoires indiennes racontées par le grand-père de Joe car évidemment la culture indienne est au centre de l’oeuvre de louise Erdrich.

Un livre qui m’a beaucoup appris et sur les institutions qui régissent les réserves indiennes et sur la culture indienne que ce soit en termes de fêtes, de cérémonies religieuses ou de mythes.…

Je dis livres ! Le club de lecture de la bibliothèque

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Le club de lecture  de votre bibliothèque se réunit une fois par mois le jeudi à 18h à la section adultes.

 

Son fonctionnement n’est pas classique, en effet un lecteur ou la bibliothécaire qui anime la rencontre présente son coup de coeur du moment.

Voici les titres présentés pendant la saison 2012-2013 :

« Pourquoi être heureux quand on peut être normal » de Jeanette Winterson

« Rome » de Emile Zola

« Les chiens de Riga » de Hennig Mankell

« Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan

« La princesse des glaces » de Camilla Läckberg

« Une anglaise à bicyclette » de Didier Decoin

« Dans la grande nuit des temps » de Antonio Muñoz Molina

« Zeitoun » de Dave Eggers

« Le joueur d’échecs » de Stefan Zweig

« Les années avec Laura Diaz » de Carlos Fuentes

« Le premier mot » de Vassilis Alexakis

« Spoutnik » de Jean-Marie Piemme

La présentation d’un livre est aussi l’occasion de faire des liens avec des films, des pièces de théâtre ou des expositions d’art. L’ambiance est détendue et conviviale.

Pour notre prochaine rencontre, le jeudi 12 septembre, nous vous convions à nous parler en quelques minutes de vos lectures de vacances.

Sachez également que vous pouvez participer à ce club de lecture sans pour autant qu’il y ait d’obligation de présenter vous-même un livre.

Voici les prochaines dates de réunion :

Le jeudi 12 septembre

Le jeudi 24 octobre

Le jeudi 14 novembre

Le jeudi 12 décembre

Bienvenue à toutes et à tous !…

Le problème Spinoza, par Irvin Yalom

SpinozaDans le nouveau roman d’Irvin Yalom, on trouve les biographies croisées de Benedictus Spinoza et de Alfred Rosenberg. Le premier est le philosophe néerlandais connu de tous, le second est l’un des idéologues du nazisme et a fait partie du premier cercle de Hitler. Il sera jugé lors du procès de Nuremberg et sera condamné à mort. Rosenberg va s’intéresser au philosophe car Goethe le prend en exemple et l’admire et voilà où se pose « le problème Spinoza »  :  comment un juif (Spinoza l’était)qu’il considère de race inférieure a-t-il pu engendrer une telle pensée ? Comment des génies allemands ont-ils pu admirer Spinoza ? Comment un juif peut-il développer des idées dans lesquelles lui Rosenberg, pur allemand, se reconnaît aussi profondément ?

Irvin Yalom nous introduit à la pensée de Spinoza de façon très pédagogique, il s’est appuyé sur une documentation solide pour nous parler de ce grand philosophe.

Le problème Spinoza, par Irvin Yalom, éditions Galaade…

Les années avec Laura Diaz, par Carlos Fuentes

Auteur mexicain, politiquement engagé à gauche, Carlos Fuentes est une des figures de proue de la littérature latino-américaine. Il a écrit une cinquantaine d’ouvrages et publié en 1999 « Les années avec Laura Diaz », qui pourrait avoir pour sous-titre : « une femme libre dans un siècle de feu ».

Outre l’histoire passablement mouvementée du Mexique où les révolutions se succèdent dans le sang, l’auteur brosse et analyse les grandes étapes historiques du XXème siècle : l’Allemagne nazie, l’Espagne franquiste, l’URSS sous Staline, la période maccarthyste aux USA…

Sur cette toile de fond se déroule une saga familiale autour de Laura Diaz, qui nest pas campée en héroïne mais plutôt en femme qui se cherche, se construit, évolue au fil de relations passionnées avec son demi-frère, assassiné à 20 ans, son mari leader ouvrier, ses deux fils, le muraliste Diego Riveira et sa femme, Frida Kahlo, puis ses amants -, ce qui la rend dautant plus attachante.

C’est vers la fin de sa vie, alors qu’elle se retrouve seule, qu’elle trouve sa voie artistique dans la photographie.

Un ouvrage généreux et foisonnant (plus de 600 p.), qu’on ne peut plus lâcher, et une très belle écriture.

Article rédigé par Marie-Françoise Dujeux, lectrice…

« Toute une histoire » de Hanan El-Cheikh

C’est la belle histoire de deux femmes : Hanan, l’auteur,  et  sa mère Kamleh, analphabète, mariée au Liban à l’âge de 13 ans avec un homme beaucoup plus âgé alors qu’elle est amoureuse d’un jeune étudiant.

Ce livre permettra à l’auteure de se réconcilier avec sa mère et à la libérer. En effet, elle devra abandonner ses deux premières filles pour pouvoir divorcer et vivre son histoire d’amour avec Mohamed.

Tout en nous contant par le menu l’histoire de sa mère l’auteure nous entraîne à la découverte de  l’histoire de son pays, le Liban.

Toute une histoire par Hanan el-Cheikh

Actes Sud…