Quand l’ombre se fait histoire : un projet de La culture a de la classe initié par la COCOF

L’année scolaire démarre sur les chapeaux de roue pour les élèves de la classe d’adaptation au français de Patricia Simeone de l’Institut Saint-Jean Baptiste de la Salle. En effet, la bibliothèque a obtenu des subsides de la COCOF dans le cadre de « La culture a de la classe » pour développer un projet de création d’histoire de théâtre d’ombres soutenu en cela par les artistes Isabelle Colassin et Fred Houtteman.

la bibliothèque met à la disposition de ce projet une série de livres en noir et blanc les uns plus beaux que les autres.

Nous avons voulu intégrer les seniors de la Résidence Porte de Hal – Maison des aveugles situé dans notre quartier. Lors d’une première visite les enfants ont retrouvé des seniors qu’ils avaient déjà rencontré l’année passée.

Pendant le deuxième atelier qui s’est passé en classe, les enfants ont choisi des décors dans les livres qui leur étaient proposés : forêt, désert, arbres, cage d’oiseau… pour ensuite les décalquer et les colorier. Ils serviront de point de départ pour l’histoire qu’ils doivent créer.

 

 

 

 

 

 

Les enfants, les seniors et même l’institutrice ont parlé :

Sam a dit : J’ai aimé le spectacle et l’histoire de Fred et Isabelle.

Solange, la senior a dit :  Cela fait du bien d’être entourée d’enfants qui participent avec coeur

Antoine, le senior a dit : J’ai beaucoup aimé découvrir les livres de Antoine Guilloppé

Aaeon a dit : C’était chouette car personne n’a fait de bruit, tout le monde était concentré sur son dessin

Elene a dit : J’ai aimé dessiner une fille qui me ressemble, le soleil et les arbres

Patricia a dit : J’ai aimé les résultats très beaux et la concentration des enfants

 

A suivre, n’est-ce pas ?

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La Culture a de la classe : 1er atelier pour le projet « Les expressions au pied de la lettre »

* Dans le texte qui suit, il y a plusieurs expressions (imagées) de la langue française. Combien en trouvez-vous?

Ce vendredi 21 octobre, les élèves de la classe de Laure (École du Parvis) ont participé au premier atelier, animé par Isabelle. Le but de celui-ci était d’imaginer des personnages,comme point de départ à la création d’une histoire dans laquelle seront intégrées des expressions de la langue française à ne pas prendre au pied de la lettre. Ce n’est pas de la tarte mais tout le monde est gai comme un pinson.

Pour commencer la matinée, Isabelle a proposé aux enfants un échauffement qui consiste à retenir trois mouvements associés à trois mots différents. Ensuite, elle leur a demandé d’exécuter les mouvements correspondants aux mots qu’elle énonçait, en formant différentes combinaisons, de plus en plus rapidement. L’exercice demande de la concentration et une mémoire d’éléphant. Tout le monde s’exécute le plus sérieusement du monde, et quand l’un se trompe, il est éliminé, mais n’en fait pas tout un fromage !

L’exercice suivant permet à l’animatrice et aux bibliothécaires de se remémorer les prénoms des 13 élèves.

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Mais revenons à nos moutons, il est temps de passer à la partie créative ! Isabelle demande aux enfants d’associer des mots au thème « travail », thème sur lequel ils ont travaillé avec Laure, leur institutrice, tout au long de l’année scolaire précédente. Citons par exemple : « géométrie », « évaluation », « riche », « chouette », … Puis, l’animatrice recommence l’exercice en demandant cette fois des adjectifs, des matières ou des odeurs qui leur font penser au thème « travail ». Les enfants évoquent entre autres : « mine (de crayon) », « impossible », « papier », « café », et bien d’autres.

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Dans un second temps, il s’agit de proposer des associations entre les mots cités dans le but de créer des noms originaux de personnages, protagonistes de l’histoire. Une fois les combinaisons de mots proposés inscrits au tableau par Isabelle, les enfants ont procédé à un vote pour ne garder que quatre noms. Les plus loufoques ont été retenus !

Enfin, pour terminer l’atelier, la classe est divisée en quatre groupes d’enfants et un adulte. Ils disposent de 10 minutes pour faire une description précise d’un des quatre personnages : son apparence, âge, métier, passion, particularité, caractère,… Les adultes ne sont là que pour prendre des notes des idées et superviser le groupe.

Pendant que l’animatrice et l’institutrice débriefent sur la manière dont seront intégrées les expressions travaillées et choisies en classe dans l’histoire, les enfants sont invités à écouter une histoire kamishibaï racontée par une des bibliothécaires. Ils se serrent comme des sardines devant le butaï (petit théâtre en bois) et boivent les paroles d' »Ambre », la licorne.

Pour conclure la matinée, la parole est donnée aux enfants pour quelques commentaires. On retient entre autres :

  • « J’ai tout aimé : le vote, le travail en équipe et le kamishibaï » (Ali)
  • « C’était amusant, on a pu inventer une histoire » (Siméon)
  • « J’ai bien aimé imaginer des matières en rapport avec le travail » (Julia)
  • « Excellent ! On a travaillé en équipe pour décrire les personnages et on a pu regarder les livres » (Sebastian)
  • « J’ai aimé l’histoire de la licorne » (Ghayda)

Il est 12h20. Les enfants ont des grenouilles dans le ventre. Alors, ils enfilent leur veste et reprennent le chemin de l’école…

 

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Les expressions au pied de la lettre : un nouveau projet « La Culture a de la classe »

Cette année, dans le cadre de l’appel à projets « La Culture a de la classe », deux projets mis sur pied par la Biblio de Saint-Gilles ont été sélectionnés et subventionnés par la COCOF. L’un des deux, intitulé « Les expressions au pied de la lettre », vient tout juste de démarrer à la Biblio.

Le projet a été construit pour la classe de Laure Leider, institutrice de l’École du Parvis à Saint-Gilles.

Le premier atelier a été consacré à une présentation des 13 élèves de la classe, ainsi que de tous les intervenants du projet. Les enfants nous ont d’abord expliqué comment le sujet leur avait été présenté en classe. Ils citent un très grand nombre d’expressions qu’ils ont retenues : donner sa langue au chat, avoir la langue bien pendue, avoir la main verte…

isabelleDans un premier temps, c’est Isabelle Colassin, comédienne et philologue de formation, qui a proposé aux enfants une série d’exercices d’expression pour faire connaissance. Chaque enfant devait, par exemple, associer un geste ou un mouvement à son prénom et tous les autres l’imiter. Les plus timides se sont lâchés, les plus créatifs ont fait rire. Tout le monde a joué le jeu et a apprécié. Isabelle nous a ensuite présenté l’outil « kamishibaï » sur lequel nous travaillerons lors des cinq ateliers qu’elle animera, et, pour illustrer son propos, nous a raconté une histoire qu’elle a créée, appelée « Goutte d’Oh ». Les enfants découvrent avec émerveillement la petite mise en scène, le son et la lumière, le texte et les chansons de la comédienne. Ils ont ensuite pu dégager les différentes caractéristiques de la technique et particularités de la mise en scène.

 

DSCN2487Après une petite pause, c’est Anaïs Lambert, auteure et illustratrice, qui a introduit une partie du contenu de ses cinq prochains ateliers : la technique du monotype. Celle-ci est illustrée par son album, intitulé « Germaine aux oiseaux », qu’elle nous raconte avant d’en montrer les planches originales.

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Ensuite, c’est la technique du monotype qui est expliquée plus précisément, avec les outils nécessaires : une feuille de polyester pour encre, un rouleau encreur, un pot d’encre d’impression à l’eau, une feuille de papier et un crayon. Anaïs nous montre comment créer un dessin par impression et propose alors aux enfants de s’y essayer.

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C’est avec beaucoup d’entrain et de créativité que les enfants ont tâtonné, créé, recommencé jusqu’à réussir toutes les idées de dessins et d’écriture qui leur tenaient à cœur. Ils découvrent notamment le principe d’inversion et s’attellent très sérieusement à écrire des mots à l’envers pour qu’ils apparaissent dans le bon sens à l’impression.

Suite à une fin de matinée où ils peuvent choisir des livres à emprunter, on demande aux enfants de nous décrire ce premier atelier en une phrase ou un mot :

Siméon : « Très chouette », Khadija : « Bien », Julia : « J’ai a-d-o-r-é ! », Kenzo : « C’était super », Amin : « C’était fantastique », Mohammed : « On a fait du monotype », Aleksander : « C’était génial », Xavier : « C’était cool », Ali : « J’ai aimé faire les dessins et le monotype », Javier : « J’ai aimé le monotype », Ghayda : « J’ai aimé la magie de l’inversion », Sebastian : « Tout était excellent ». Laure, l’institutrice, quant à elle, a été très contente de découvrir la technique du kamishibaï afin de l’utiliser en classe par la suite.

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Bibliothèque vivante

INvitationSamedi 15 octobre de 14h30 à 18h

Une bibliothèque vivante, c’est comme une véritable bibliothèque où les livres ne sont pas en papier mais en chair et en os, et ils racontent leur histoire personnelle à partir d’un préjugé qu’ils ont vécu.

Il s’agit d’une initiative unique en  son genre qui, à travers le dialogue, vise à sensibiliser les personnes autour des discriminations et à déconstruire les stéréotypes qui souvent affectent le rapport à l’autre.

Venez emprunter un ou plusieurs livres vivants et écoutez leur histoire !

Cette animation vous est proposée dans le cadre de la Semaine européenne de la Démocratie locale.…

Histoires de bibliothèques par Antonio Moyano

Antonio MoyanoLecture des poèmes d’Antonio Moyano. 12 octobre à 20h

« Dans Histoires de bibliothèques je raconte ma vie avec les livres. Car j’ai une chance inouïe : je n’ai rien reçu en héritage. Sinon l’essentiel, quoi donc ? Un père, une mère, des souvenirs immatériels, une langue maternelle (l’espagnole) ensevelie/endormie/escamotée sous la langue dans laquelle je parle et j’écris : la langue française.
Histoires de bibliothèques sont aussi des exercices d’admiration, je raconte très matériellement comment certains livres ont atterri entre mes mains. Car comme disait Mohamed Choukri, l’auteur du Pain nu : « Je ne suis pas sûr d’aimer écrire mais par contre j’ai la totale certitude d’aimer LIRE. » »
Antonio Moyano

Cette soirée vous est proposée dans le cadre de la Fureur de Lire – Réservé aux adultes

En collaboration avec la Maison du Livre

Des livres adaptés aux enfants dyslexiques, mais pas seulement…

 

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La Biblio vous propose désormais une collection de livres adaptés aux enfants dyslexiques et lecteurs débutants. En effet, quelques éditeurs, encore trop peu nombreux à l’heure actuelle, se tournent enfin vers ce public qui ne trouve pas toujours sa place dans les bibliothèques. Or, l’Association européenne de dyslexie estime qu’environ 7 % de la population souffre de dyslexie. Elle se manifeste par un trouble de l’apprentissage de la lecture, avec des difficultés à identifier les lettres, les syllabes et les mots. Le lecteur s’épuise très rapidement…

Si elle est un dysfonctionnement cognitif, la dyslexie n’a aucun lien avec les capacités intellectuelles. Elle est reconnue par l’OMS comme un handicap. Handicap qui a la particularité d’être invisible.

Par ailleurs, les bibliothèques publiques, ayant pour mission de s’adresser à tous les publics, sont parfois démunies face aux apprenants de la langue française, qu’ils soient adultes ou enfants. On observe que les livres adaptés aux enfants dyslexiques offrent de nouveaux outils d’apprentissage pour ce public. Ces albums sont également adaptés aux lecteurs débutants.

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Ce pictogramme est collé sur la couverture des livres adaptés aux dyslexiques. Ces livres offrent un meilleur confort de lecture, une adaptation sur la forme mais également sur le fond. Les phrases sont courtes, la police de caractère grossie et adaptée, les espaces entre les mots sont plus importants. Certains éditeurs proposent également une présentation des personnages et des lieux en début d’histoire pour faciliter la compréhension du lecteur. Quant aux illustrations, elles sont souvent nombreuses et explicites.

On notera également que d’autres éditeurs équipent leurs albums d’un marque-page permettant d’isoler une seule ligne de texte, facilitant ainsi la lecture.

Pour connaître les titres présents dans nos collections en un seul clic, rendez-vous sur notre catalogue en ligne, où vous trouverez l’étagère virtuelle « Livres adaptés aux dyslexiques« , mais également une série de livres documentaires sur la dyslexie, dans les sections jeunesse et adultes.

 

Quelques sites intéressants sur le sujet :

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Projet Neruda : vernissage le 8 octobre

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Le « Projet Neruda » est un projet artistique intergénérationnel inspiré du Livre des Questions de Pablo Neruda.

L’exposition que nous vous présentons est le résultat des 14 ateliers menés à la maison de repos et de soins l’Olivier, d’octobre 2015 à avril 2016.

Quinze participants (résidents, personnel soignant et un adolescent) ont dessiné et écrit en duo des textes poétiques sur les thèmes de la nature, du souvenir, de l’autoportrait, du questionnement et de la maison.

Ce projet est une initiative de l’artiste Patricia Barakat, en collaboration avec l’asbl Entr’âges et l’Olivier.

L’expo est visible pendant les heures d’ouverture de la Biblio, du 8 au 29 octobre.

Vernissage le 8 octobre de 11h30 à 13h30

Lecture de textes à 12h.

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Une idée lecture, ma cocotte ?

DSCN2455– Dis un chiffre !
– 5
– 1, 2, 3, 4, 5…  Choisis une couleur : bleu, rouge, vert ou mauve
– Bleu
– Alors tu es…  une fleur !

Qui n’a jamais fabriqué et joué avec des cocottes en papier ?

Découvrez les nôtres, avec des idées de lecture pour les petits et les grands.

Pour chaque cocotte, un thème décliné en quatre coups de coeur.  Laissez le hasard vous propose des romans, des bandes dessinées ou des albums illustrés.

Et pourquoi ne proposer aux autres lecteurs votre propre cocotte.  Pour cela, rien de plus simple : Donnez-nous

  • un thème
  • 4 titres de livres que la biblio possède
  • 1 mot-clé pour chaque titre
  • votre nom.

Nous nous chargeons de la mise en page.…