La culture a de la classe

 

Quelques nouvelles de notre projet « ici… regarde. A quoi rêvent les statues »

Vendredi 11 octobre dans le cadre du projet subventionné par la Cocof « Ici… regarde. A quoi rêvent les statues » les enfants de la classe de Garance Holliger de l’Ecole du Parvis, l’artiste Natalia de Mello et une bibliothécaire se sont rendus au Middelheimpark à Anvers. Ce magnifique parc propose près de 500 statues de sculpteurs belges et étrangers, connus mondialement ou presque inconnus où l’ancien côtoie le nouveau. Nous avons également admiré des installations très modernes sur les pelouses et également dans les arbres.
Dans le train, des livres étaient mis à la disposition des enfants et la bibliothécaire a pu leur lire des histoires, ce qu’ils ont apprécié !

Une envie de visiter le Middelheimpark à Anvers ?

http://www.middelheimmuseum.be/man.net

Des infos à propos de l’Ecole du Parvis ?

http://www.ecole-du-parvis.be…

« Ici… regarde. A quoi rêvent les statues »

Le programme « La culture a de la classe » anciennement appelée « Anim’action » propose un partenariat entre l’école et les associations culturelles bruxelloises dans le but de développer pendant le temps scolaire des projets qui favorisent le plaisir de lire mais aussi l’expression artistique et la citoyenneté active.
La CoCof a lancé un appel à projets auquel la bibliothèque de Saint-Gilles a répondu et obtenu un avis favorable quant à la subsidiation nécessaire à l’accomplissement du projet.
Nous travaillerons donc à partir du livre édité par La lettre volée : « Ici… regarde. A quoi rêvent les statues » écrit par les deux artistes bruxelloises Evelyn Fischer-Lenotte et Natalia de Mello.

Elles sont parties d’un constat simple : nous cohabitons quotidiennement avec des statues que nous ignorons. Elles ont procédé à un repérage des sculptures dispersées à Bruxelles et ont collationné des informations à leur sujet. Dans une démarche artistique et pédagogique, elles soumettent leurs propres photos de ces monuments à un public d’enfants et d’adolescents. Ceux-ci sont invités à restituer leurs impressions sous forme de dessins, de collages, etc.
Intéressés par leur travail nous avons demandé à ces deux artistes plasticiennes de réaliser avec la classe de Garance Holliger de l’école du Parvis, voisine de notre bibliothèque, un travail autour des statues du quartier. Nous avons décidé de nous attacher à quatre d’entre-elles :
La porteuse d’eau de Julien Dillens à la Barrière de Saint-Gilles
Charles Plisnier de Akarova dans le Parc Pierre Paulus
Les dents de l’ogre de Pascaline Wollast à la Place Morichar
Quiétude de Blanche Desmaret à la Place Marie Janson

Nous sommes donc partis vendredi 4 octobre avec les enfants à la découverte de ces statues. Chacun avait une mission :
observation de la statue, c’est qui ou c’est quoi, quelle est sa forme, sa couleur, sa matière, qui l’a sculpté, quelle est sa taille, la mesurer et se mesurer pour pouvoir se comparer, où est la statue, que se passe-t-il autour d’elle, sert-elle à quelque chose ?
Les enfants munis de plusieurs appareils photo avaient la consigne de photographier la statue mais aussi leurs camarades pendant leur exploration. L’animation s’est terminée par un moment de lecture plaisir dans leur classe. Assis sur leur tapis, les enfants ont pu écouter plusieurs histoires racontées par une bibliothécaire.

Nous aurons l’occasion de nous revoir encore plusieurs vendredis matin jusqu’à l’aboutissement qui sera une exposition des travaux réalisés par les enfants à la bibliothèque communale de Saint-Gilles dans la semaine du 16 décembre. Nous continuerons à vous tenir au courant et à vous donner des informations tout au long de ce projet.

Nous nous rendrons vendredi 11 octobre au Middelheimpark à Anvers, un magnifique parc où sont exposées près de 500 œuvres.…

C’est quoi ce chambard !!??

Mouv'jeunesseLors de votre prochaine visite à la section jeunesse, vous remarquerez sans doute qu’il y a beaucoup de désordre dans les étagères des livres documentaires.  Un rat (de bibliothèque) n’y retrouverait pas ses petits !

Les bibliothécaires sont en train de réorganiser de fond en comble ces rayons : nouveau système de classement, nouvelles étiquettes, …

Bien sûr, pendant quelques semaines, les deux systèmes, l’ancien et le nouveau, cohabiteront plus ou moins harmonieusement.  L’équipe de la bibliothèque met tout en œuvre pour vous offrir le plus rapidement possible un nouveau système de classement qui sera plus clair et plus accessible pour les enfants.

N’hésitez pas à nous demander de rechercher et trouver avec vous le livre dont vous avez besoin.…

Je dis livres ! Le club de lecture de la bibliothèque

Photo_affiche_sept_2013

Le club de lecture  de votre bibliothèque se réunit une fois par mois le jeudi à 18h à la section adultes.

 

Son fonctionnement n’est pas classique, en effet un lecteur ou la bibliothécaire qui anime la rencontre présente son coup de coeur du moment.

Voici les titres présentés pendant la saison 2012-2013 :

« Pourquoi être heureux quand on peut être normal » de Jeanette Winterson

« Rome » de Emile Zola

« Les chiens de Riga » de Hennig Mankell

« Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan

« La princesse des glaces » de Camilla Läckberg

« Une anglaise à bicyclette » de Didier Decoin

« Dans la grande nuit des temps » de Antonio Muñoz Molina

« Zeitoun » de Dave Eggers

« Le joueur d’échecs » de Stefan Zweig

« Les années avec Laura Diaz » de Carlos Fuentes

« Le premier mot » de Vassilis Alexakis

« Spoutnik » de Jean-Marie Piemme

La présentation d’un livre est aussi l’occasion de faire des liens avec des films, des pièces de théâtre ou des expositions d’art. L’ambiance est détendue et conviviale.

Pour notre prochaine rencontre, le jeudi 12 septembre, nous vous convions à nous parler en quelques minutes de vos lectures de vacances.

Sachez également que vous pouvez participer à ce club de lecture sans pour autant qu’il y ait d’obligation de présenter vous-même un livre.

Voici les prochaines dates de réunion :

Le jeudi 12 septembre

Le jeudi 24 octobre

Le jeudi 14 novembre

Le jeudi 12 décembre

Bienvenue à toutes et à tous !…

Un sac en plastique ? Non merci !

Sac_réutilisable (2)La bibliothèque s’associe  à la campagne initiée par le Service Développement durable.

Optez pour un sac réutilisable préservez l’environnement et augmentez vos chances de gagner un lot lors de la tombola clôturant la campagne.

 

Les règles du jeu ?

Passez à la Maison Eco (Rue du Fort 33)

Ils vous offriront un magnifique sac en coton recyclé.  Il y a 8 modèles différents.  Le motif est imprimé avec des encres écologiques. Il a été fabriqué en Belgique dans une entreprise d’économie sociale.

Vous recevrez également une carte vous permettant de participer à un tirage au sort et de gagner de nombreux prix.  Chaque fois que vous utilisez ce sac ou un autre sac réutilisable pour faire vos courses chez un commerçant participant à cette action (voir la liste) ou pour emprunter des livres à la bibliothèque, faites apposer un cachet sur la carte. 

Photo_sacs_carteUne fois la carte remplie, n’oubliez pas de compléter vos coordonnées et déposez-la dans la boîte de la Maison Eco

Remplissez  une nouvelle carte pour augmenter vos chances

Le tirage au sort aura lieu fin 2013…

Les mots à l’endroit

adapté aux enfants dyslexiquesUn grand livre noir, une pastille bleue retient mon regard. Il y est indiqué « adapté aux enfants dyslexiques ». Curieuse, j’ouvre ce livre, le papier ivoire et mat est de belle qualité, le texte court, les illustrations très modernes tout en étant tendres. La taille des caractères et des interlignes ainsi que le choix de la police ont été étudié afin que le jeune lecteur ne confonde pas les lettres.

L’éditeur « Danger public » en créant la collection « Les mots à l’endroit » a voulu encourager la lecture des enfants dyslexiques et surtout favoriser la lecture-plaisir. Les textes sont conçus avec l’appui de logopèdes, de parents d’enfants dyslexiques et d’enseignants.

Vous trouverez dans notre bibliothèque deux titres de cette collection : « Mon père, chasseur de monstres » de Stéphane Sénégas et « L’enfant qui n’aimait pas les livres » du célèbre auteur français Martin Winckler aidé pour les illustrations du même Stéphane Sénégas.

téléchargement

J’ai quant à moi une préférence pour le premier titre : Noé Peurderien a peur d’aller dormir car il y a des monstres dans sa chambre mais comment le dire à son père quand on s’appelle Peurderien.

Mais ce papa trouvera la solution qui apaisera Noé.

 

 

Lenfant-qui-naimait-pas-les-livres« L’enfant qui n’aimait pas les livres » de Martin Wincler me laisse sceptique car évidemment il s’adresse aux enfants qui aiment lire. En effet, Jérôme préfère les jeux aux livres au grand dam de ses parents qui sont libraire et imprimeur. Mais un grand-père très malin va réussir à entraîner Jérôme vers le chemin des livres et des histoires.

Les enfants dyslexiques qui comme tous les autres enfants apprécient les histoires seront également tentés par les livres audio que la bibliothèque possède. Voici quelques titres : « Joker » ou « Lettres d’amour de 0 à 10 ans »de Susie Morgenstern, le magnifique « Léon » de l’américain Leon Walter Tillage qui raconte la difficulté d’être noir dans les USA dans les années cinquante.

Vous pouvez également visionner cet extrait à propos de cette collection ici :

Une autre collection intitulée « Délie mes mots » de l’éditeur Philippe Auzou, a pour objectif « d’aider les enfants en difficulté de lecture ou présentant des troubles dyslexiques et…. pour tous ceux qui apprennent à lire ! » . C’est ainsi que les mots difficiles à lire sont découpés en syllabe de couleur, un lexique en bas de page donne les définitions des mots difficiles à comprendre, les phrases sont courtes et imprimées sur fond beige.

Vous trouverez à la bibliothèque les titres suivants : « Malo et le baobab magique » de Audrey Jacqmin et « Victor et la fée Linotte » de Marie-Nuage Giudicelli.

Vous pouvez aussi consulter le site de cet éditeur :  http://www.lecture.auzou.com/

Les immortelles, par Makenzy Orcel

immortellesJanvier 2010, la terre tremble à Haïti causant la mort de plusieurs milliers de personnes.

Au lendemain de la catastrophe, un prostituée de Port-au-Prince propose son corps à un client écrivain en échange de la promesse d’écrire son récit, leur récit, celui des Immortelles, les putains de la Grand-Rue.

Elle devient narratrice et dévoile ces portraits de femmes qu’on achète pour un instant de plaisir.

Elle raconte la rue, la misère, les clients et puis sa rencontre avec « la petite » : Shakira la fugueuse de 12 ans qui déteste sa bigote de mère et qu’elle a prise sous son aile.

La petite rêveuse avide de passion et de liberté qui aime tant les livres à qui elle a appris les ficelles du métier et qui devînt la plus belle et la plus convoitée de la rue.

La petite qu’elle vît mourir sous les décombres après 13 jours de souffrance. C’est pour ne pas l’oublier qu’elle raconte, pour ne pas les oublier. Un récit court, saccadé, cru et éblouissant, un véritable séisme émotionnel.

Et puis d’ailleurs… « la petite, elle le disait souvent. Les personnages dans les livres ne meurent jamais. Sont les maîtres du temps ».

Makenzy Orcel est né à Port-au-Prince en 1983. Les Immortelles est son premier roman.

Les immortelles / Makenzy Orcel. – Paris : Zulma, 2012

Cet article a d’abord paru dans Le Village mondial n°44

Le train, par Silvia Santirosi

couv. Le trainUne petite fille dont la mère vient de mourir raconte à son père le rêve récurrent qu’elle fait nuit après nuit : celui d’un train qui la laisse sur le quai, seule. L’auteur utilise la symbolique des rêves pour aborder la difficulté pour un enfant de continuer à vivre après la perte terrible d’un parent.
Son père va lui raconter une histoire pour l’aider à surmonter ses difficultés et son chagrin, celle d’un aveugle qui demande comment est la couleur blanche.
L’utilisation du conte comme méthode pédagogique est utilisée depuis la nuit des temps. Ici la question de la mort est abordée avec énormément de finesse par touches délicates : le pull de la maman disparue que la petite fille aime porter, l’étoile dans le ciel, le dialogue constant entre le papa et sa petite fille.
Les illustrations grisées faits de dessins aux crayons et de collages traduisent des émotions fortes telles que la peur ou la souffrance mais aussi l’amour.

Le train de Silvia Santirosi illustrations de Chiara Carrer
OQO Editions, 2012

Cet album sur le thème de la mort rejoint d’autres titres que la bibliothèque possède. Nous vous conseillons, entre-autres, les albums suivants : « Quand la mort est venue » de Jürg Schibiger ; « Dans le jardin, la libellule est morte » de Cheon Jeong-cheol, un magnifique album d’après un poème coréen; ou encore le très poétique «Il faut le dire aux abeilles » de Sylvie Neeman ; ou le plus humoristique « Mais pourquoi ??! l’histoire d’Elvis » de Peter Schössow.

Cet article a paru également dans le Village Mondial n°44

Gagnant du prix Ado-Lisant 2013 et Farniente (basket jaune) : “Terrienne” de Jean-Claude Mourlevat

16788_aj_m_2332Le prix Ado-Lisant 2013 vient d’être attribué !

C’est le livre de Jean-Claude MourlevatTerrienne,  déjà connu pour la plupart lors de la sélection 2013 dans notre bibliothèque. Si vous désirez en savoir plus  sur ce concours adressés aux adolescents ou pour connaitre la sélection 2014, allez regarder  sur le site officiel du concours.

Mais ce livre  fait également partie du prix Farniente dans la catégorie basket jaune (13 ans et +).pf1882a

Les autres lauréats sont : Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys dans la catégorie basket verte (15 ans et +) et J’me sens pas belle de Gilles Abier dans la catégorie basket orange (17 ans et +).

Ces livres sont également disponibles dans notre bibliothèque.

Interview de Jean-Claude Mourlevat à l’occasion du 27e salon du livre et de la presse jeunesse qui s’est déroulé à Montreuil du 30 novembre au 5 décembre 2011 :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=5NIAxRnbVWc&w=560&h=315]